•  

    Le samedi 12 septembre, j'ai eu l'honneur d'avoir été invité à l'avant première conférence-débat du court métrage "l'école l'a tué" de Maël De Cort et de Noémya Grohan, ancienne élève harcelée pendant toute sa scolarité au collège. Avec mon lycée, nous avons apporté notre soutien à cet émouvant court métrage racontant les derniers jours d'un collégien harcelé avant son suicide. Une histoire vraie qui ressemble à tant d'autres vécues par certaines familles, encore aujourd'hui.
    C'était au cinéma Gaumont de l'aquaboulevard. La salle était pleine, des parents, des jeunes, des professionnels de l'EN...beaucoup d'émotions et de larmes pendant la projection, et un échange de grande qualité avec les spectateurs et nous.
    Aucun journaliste, pourtant les invitations ont été lancées...peu importe, la richesse des échanges et toute l'émotion du court métrage ont permis de faire un grand pas dans la lutte contre le harcèlement scolaire. On n'était pas dans la communication mais on était dans le vécu, le réel, l'émotion...
    Ce court métrage va être diffusé dans des établissements scolaires où Noémya interviendra auprès des jeunes élèves pour raconter son histoire et pour dire ensemble STOP au harcèlement.

    C'est grâce à Noémya, Nora Fraisse dont sa fille s'est suicidée à l'âge de 13 ans et à d'autres familles réunis en associations, grâce à leurs actions sur le terrain, avec leurs propres moyens, que le ministère de l'EN a pris au sérieux le problème du harcèlement scolaire !
    Les gens de terrain ne font pas de com, ni de conférence de presse post-électorale, ils agissent en silence, avec beaucoup d'humilité mais efficacement. Ils méritent tout notre, tout mon respect.

    Le harcèlement scolaire ne touche pas que des élèves roux, ou que des très bons élèves mais pose le problème de la violence chez les jeunes, du respect et de l'autorité. Quand des parents laissent tout faire, quand les chef d'établissement ne se comporte pas en chef, alors c'est le règne de la tyrannie !

    "Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants,
    lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles,
    lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préferent les flatter,
    lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien et de personne, alors,
    c'est là en toute beauté et en toute jeunesse le début de la tyrannie."

    PLATON

    Je préfère être considéré comme un tyran par mes élèves....


    votre commentaire
  •  

    Le Karaté-Do : ma passion

     

    Le Karaté-do, une passion, une philosophie, une façon d'être.
    Shin Gî Taï


    votre commentaire
  •  

    C'est parti ! Cela faisait depuis longtemps que j'avais envie d'écrire sur mon métier de proviseur, sur ma conception du métier, de l'éducation, sur mes expériences... l'inspiration arrive au fur et à mesure que les pages se remplissent... Affaire à suivre...


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires