• Semaine de la persévérance scolaire

    http://lachepaslecole.ac-versailles.fr/Bassin-de-Massy

     

    Le programme d'actions au lycée Jacques Prévert de Longjumeau :

     

    Semaine de la persévérance scolaire

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  • LE DEROULEMENT D'UN COURS DE KARATE :


    Le cours commence par le salut traditionnel, signe de respect mutuel entre tous les pratiquants d’arts martiaux. Après un échauffement qui a pour but de préparer physiquement et mentalement à un effort de longue durée, évitant tout problème musculaire, le travail des différentes techniques du karaté sera exécuté par l’ensemble des élèves, sous les ordres et conseils du professeur. Le travail peut s effectuer seul, dans le vide, ou avec partenaire, pour permettre une meilleure compréhension des techniques utilisées.

    * Les différentes formes de travail:


    *Ki-Hon:
    Consiste à travailler chaque mouvement dans le vide et à le répéter inlassablement, tout d’abord lentement, puis de plu en plus rapidement avec le maximum de force et de concentration. Le regard doit être horizontal et lointain, sans appel préalable, des mouvements complets et sans réserve d’énergie.

    Un cours de Karaté...

     


    *Ippon-Kumite:
    Exercice effectué par deux personnes dont l’une porte une attaque et l’autre effectue un blocage ou une esquive et une contre attaque.

    Un cours de Karaté...


    *Jiu kumite ou Randori:


     Un cours de Karaté...Combat libre où le pratiquant démontre tout l’éventail de sa technique ainsi que la maîtrise de sa force.


    *Kata:
    Exercice simulant un combat contre un ou plusieurs adversaires invisibles, dans lequel on utilise tous les mouvements de base, afin de perfectionner sa technique en déplacement.

     

       Un cours de Karaté...

     

     


    * Le travail du kata:
    Le kata est un combat contre plusieurs partenaires, certes c’est un enchaînement de techniques codifié où il faut respecter un certain nombre de règles telles que:
    -L’exactitude des différentes techniques contenues dans le kata.
    -le respect des directions.
    -Le respect de la forme technique des mouvements.
    -La vitesse d’exécution et l’intensité du kata (kime).
    Mais cependant, le kata est avant tout un combat.
    On peut diviser le travail d’un kata en plusieurs phases:
    -Phase A:
    A comme Apprendre le kata, consiste à acquérir mouvement par mouvement l’ensemble du kata. Le professeur fait découvrir à ses élèves toutes les techniques et les difficultés incluses, par des méthodes pédagogiques qui lui sont propres. L’élève doit bien observer la démonstration faite par l’enseignant. Pour plus de clarté et dans l’objectif d’une meilleure compréhension des différentes techniques, il pourra expliquer des enchaînements avec l’aide d’un partenaire. Dans cette phase, il faut travailler lentement son kata en faisant attention à ne pas faire d’erreur. On apprend correctement son kata par cœur, de la même façon qu’en poésie, on commence à apprendre par cœur le texte pour le mémoriser. Même si la compréhension de tout le kata reste imparfaite, cela ne signifie pas qu’on exécute les mouvements tel un singe imitant son maître, mais signifie tout simplement qu’on ne vit pas encore son kata.
    -Phase B:
    B comme Bunkaï, consiste à saisir la réalité qui se cache derrière cet apparent imaginaire.
    De même qu’un comédien, avant de pouvoir jouer devant le public, doit bien comprendre son texte .Au niveau technique, le kata reste un enchaînement de séries de mouvements techniques qui correspondent à des phases de combat. C’est ainsi qu’il existe au sein d’un même kata, des phases lentes, rapides, et des phases à intensité variable.
    Le karaté étant un art martial de défense, le kata est l’expression même de cette éthique. En effet, la majorité des katas débutent tous par l’exécution d’une technique de défense (blocage ou parade).C’est pourquoi on peut définir le kata comme étant un combat ultime où il faut défendre sa vie. Dans ce sens le kiaï correspond à la phase où nos agresseurs sont mis hors état de continuer le combat. C’est le moment où l’énergie interne dégagé est à son maximum.
    Vaincre ou mourir semble être l’état d’esprit qu’il faut adopter pour l’exécution d’un kata. On commence ainsi à vivre son kata.
    Phase C:
    C comme combat, consiste à exécuter le kata sans erreur, sans faute technique, en respectant les directions et avec l’intensité qu’il faut en y mettant tout son corps et toute son âme.
    C’est la phase ultime oû le pratiquant ne doit plus réfléchir à l’enchaînement des différentes techniques, ni se poser des questions sur des phases d’exécution. Sinon, il faut retourner en arrière et le retravailler pendant des heures, pour arriver à une maîtrise de la technique, avant d’attaquer le travail sur la maîtrise du kata en entier.
    Il faut, ici, vivre son kata, c’est à dire défendre sa vie car celle ci est menacée. Beaucoup d’élèves sont recalés à l’épreuve de kata au passage de grade car ils n’ont pas suffisamment travaillé dans cet esprit de guerrier, et n’ont pas compris que le kata faisait partie intégrante du karaté et n’en sont restés qu’à la phase A.

    * Le travail de l’équilibre " mens-corpore ":
    Le karaté doit être pratiqué et enseigné comme un art martial. Il faut définir ici ce qu’est un art martial et le karaté en tant que tel.
    L’art martial implique, d’une part une grande rigueur de la part du pratiquant:
    -Rigueur technique, c’est à dire, recherche du geste parfait, précision, efficacité, et recherche de l’esthétisme. Comme tout art , il faut que le karaté soit beau à voir.
    -Rigueur spirituelle, c’est à dire, que tout pratiquant doit connaître et suivre à la lettre les grands principes de base; Respect, Honnêteté, Humilité.
    D’autre part, le pratiquant doit constamment faire une recherche personnelle pour pouvoir progresser convenablement.
    L’enseignement et les conseils de son professeur ne sont pas à négliger, car il lui donne les bases nécessaires et corrige ses erreurs; Mais le pratiquant doit, à un certain niveau, adapter les différentes techniques acquises à sa propre morphologie, à son propre mental, à son propre tempérament. Ainsi il pratiquera son karaté, on pourra dire, à ce moment précis, qu’il vit complètement son karaté, son art.
    Le karaté nécessite donc un travail mental important.

    Un cours de Karaté...

     


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  • GENERALITES SUR LE KARATE :


    * Que signifie le mot karaté ?


    Le mot Karaté est formé de deux mots japonais, " Kara " qui signifie vide et " te " qui signifie main. Le Karaté désigne donc l’art de combattre à main nue.
    C’est Maître FUNAKOSHI qui est le fondateur du karaté tel qu’il est pratiqué actuellement dans les principaux dojos au Japon et dans le monde entier.
    Il existe différents styles ou écoles de Karaté: SHOTOKAN, WADO RYU, SHITO RYU, GOJU RYU, en sont les principaux pratiqués en France.
    * Pourquoi ces différentes écoles ?
    Au départ, il n’existait qu’une école, le Shotokan enseigné par Maître FUNAKOSHI. Le terme Shotokan était le nom du Dojo (salle de pratique des arts martiaux) où se déroulaient les cours.
    Par la suite, à la mort de FUNAKOSHI SENSEÎ, ses élèves se sont dispersés dans tout le Japon et ont fondé leur propre école. Tout en gardant les bases de l’enseignement qu’ils ont reçu du grand maître, chacun de leur côté, ils ont adapté le Karaté à leur morphologie, à leur personnalité, à leur mental.
    C’est pourquoi à chaque grand style correspond le nom d’un grand maître. C’est ainsi que dans chaque école, les bases restent les mêmes, c’est à dire qu’une technique de poing, par exemple, est exécutée fondamentalement de la même façon, que ce soit en Shotokan, Wado ryu ou autres styles.
    Seulement, une école va insister un peu plus sur un aspect particulier dans l’exécution de telle ou telle technique, afin d’améliorer son efficacité.
    Par exemple, le travail de la puissance dans l’école Shotokan va se traduire par des positions plus basses, ou le travail de l’esquive et de la rotation des hanches, dans l’école Wado ryu, va se traduire par des positions plus hautes et moins de face.
    Les différences entre les écoles vont se trouver dans le travail des kata, enchaînement de techniques dans le vide simulant un réel combat contre plusieurs adversaires.
    En Wado ryu, le travail de l’esquive et de la rotation de la hanche dans l’exécution des différentes techniques demeurent fondamentaux. Face à une attaque d’un adversaire, on cherchera plutôt à l’éviter, en esquivant, qu’en opposant notre force musculaire. Utiliser la force de l’adversaire, tel est le principe fondamental de l’école Wado ryu, principe que l’on retrouve dans la pratique d’autres disciplines martiales telles que l’Aïkido, ou le Jujitsu.


    * Le Karate est il un art martial ou un sport de combat ?


    Le Karaté que je pratique, depuis plus de vingt ans demeure pour moi un grand art martial, plus qu’un simple sport de combat. Car mon objectif de pratiquant était et reste encore la recherche d’une certaine " invulnérabilité " face aux différentes agressions de la vie contemporaine, par la recherche d’une harmonie entre le corps et l’esprit. A travers la pratique quotidienne de cette discipline martiale, l’individu peut obtenir quelques réponses à ses différentes interrogations.
    Les agressions dont on peut être victime, aujourd’hui, ne sont pas seulement physiques mais souvent d’ordre psychologique. La pratique d’un sport de combat n’apporterait que des réponses incomplètes, car seulement adaptables aux situations d’agression physique, par l’apprentissage de techniques de combat.
    Or, dans ces types de situation, le travail du mental ne doit pas être négligé et demeure fondamental pour l’issu du combat. La pratique d’un art martial permet un approfondissement de ce travail , par une meilleure maîtrise de soi, grâce en particulier à une connaissance plus complète de l’individu.
    L’art martial était, à l’origine, un art de guerre obéissant à la devise, vaincre ou mourir, qu’il faut adapter à la réalité d’aujourd’hui. De nos jours, en temps de paix, les situations de combat réel restent exceptionnelles. A l’entraînement, les pratiquants doivent simuler ou provoquer ces types de situation pour travailler leur efficacité dans le combat, tout en respectant les règles de l’art martial.
    Ce qui distingue un art martial d’un sport de combat, c’est l’existence de ces règles que tout pratiquant doit apprendre, connaître et appliquer les différentes règles morales qui contribuent à donner une autre dimension à l’art martial , par rapport aux sports de combat et lui préservent toute sa noblesse et sa richesse. Maître FUNAKOSHI disait " que le karaté commençait avec le Reï (salut) et se finissait par le Reï ".Aujourd’hui vaincre son adversaire ne signifie pas le détruire physiquement mais le vaincre, tout en respectant son intégrité physique.
    L’art martial permet, aussi, comme la pratique de tout art (musique, peinture...), une certaine créativité de l’individu par un travail de recherche personnel constant dans sa discipline afin d’y exploiter toute sa richesse et un travail sur l’esthétisme.
    La recherche personnelle sera fonction du ou des objectifs à terme du pratiquant, le travail de l’esthétisme sera lié à la maîtrise des différentes techniques de sa discipline.
    Le karaté est avant tout un art martial et il doit y demeurer comme tel, les frontières le séparant des sports de combat doivent toujours être établies et maintenues par les enseignants, dans l’élaboration du contenu de leurs cours, et par leurs élèves dans leur pratique quotidienne.
    C’est la condition essentielle pour la différenciation.

    * Eléments historiques de l’école wado ryu:


    L’ école WADO RYU (voie de la paix ) est une école d’origine japonaise et non okinawaienne. Elle a été créée par un disciple de Maître FUNAKOSHI, HIRONORI OTSUKA qui pratiquait le jiu jitsu. C’est pourquoi les positions de combat sont plus hautes et il y a un travail important au niveau des esquives et de la rotation de la hanche.
    L’école WADO RYU apparait comme une forme sportive du karaté, ceci dès 1957 lors des premiers championnats universitaires du japon.
    Les grands maîtres de l’école WADO RYU qui ont importé ce style en Europe, dans les années soixante sont:
    -MM. SUZUKI, MOCHIZUKI, YAMASHITA, KONO, TOYAMA, SHIOMITSU.
    Maître HIROO MOCHIZUKI est à l’origine du développement de cette école en France.

    Généralités sur le karaté


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